| Résumé |
En mai 1995, le réalisateur Jean-Henri Meunier, quitte Paris et se met au vert avec sa famille. Il s’installe à Najac, petite bourgade du fin fond de l’Aveyron. Quelques mois après son arrivée, il sort une caméra et commence à filmer comme on voisine. Premier sujet : son voisin immédiat, Henri Sauzeau, amoureux de la mécanique. Puis l’acquisition d’une mobylette élargit son champ d’action. Il filme pendant des années quelques personnages atypiques. Parmi eux, il y a Arnaud Barre, le chef de gare quelque peu fainéant ; Le maire, Henri Bouyssières, en place depuis 56 ans ; Christian Louibard, l’éternel célibataire, accompagné de son chien aussi poilu que lui ; Cécile Causse, la centenaire, qui chante "L’Internationale" et râle contre la soupe trop épaisse. Loin du cynisme de la ville, le film révèle la réalité décalée d'un petit village de la campagne aveyronnaise : un bouquet champêtre d'humanité dont les héros sont reliés par un même désir, celui de vivre proches de la nature, et y vivre bien, libres...
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