| Résumé |
1ER PARTIE : Avocat opiniâtre et fort en gueule, Paul Madriani vient d'écoper d'une semaine de prison pour outrage à magistrat. Voilà de quoi lui apprendre à s'opposer, en audience, à l'austère et inflexible Armando Acosta, lequel juge a, par ailleurs, déclaré la guerre à la corruption qui gangrène la police de Baltimore. Un soir, une certaine Britany Hill fixe rendez-vous au juge, lui promettant des informations utiles à son enquête. Reçu dans une chambre d'hôtel par une jeune femme aussi belle que peu vêtue, Acosta est aussitôt arrêté pour incitation à la prostitution. Comprenant qu'il est tombé dans un piège, il choisit Madriani comme avocat, pour son obstination et son intégrité. Celui-ci finit par accepter. Aidé de son associé, Hobbs, et de Catherine, son ex-femme, elle-même avocat, il découvre les intérêts croisés du procureur Colman Klein et de Gus Lano, chef de la police des moeurs; chacun ayant des raisons de vouloir faire tomber Acosta. Sur ce, Britany Hill, protégée de Lano et employée au bureau du procureur, est assassinée. Et, bien sûr, c'est au juge Acosta qu'on fait porter le chapeau... 2EME PARTIE : Avisés du meurtre de Britany, Madriani et Catherine se sont illicitement rendus chez la victime. Ils n'ont pas vu Kim, fille de Britany, cachée dans un placard. Néanmoins la police relève les empreintes de l'avocate et celle-ci est désormais interdite d'audience. C'est donc seul que Madriani va démontrer aux jurés qu'Acosta est l'objet d'une conspiration, se basant sur l'absence de preuves contre son client. Pas de témoins, pas d'arme du crime ni d'aveux : en récusant le dossier de l'accusation, il marque un point. Mais il se met également à dos Lano et Klein qui tentent de le piéger pour usage de stupéfiants. Leur plan déjoué, l'avocat reste maître de la situation jusqu'à ce que l'appartement de Catherine soit dévasté. Les deux avocats soupçonnent le procureur Klein. Ce dernier sait que l'avocate était sur les lieux du crime avant la police et, sans doute, espère-t-il récupérer un objet qu'elle y aurait trouvé. Mais lequel ? Lorsque Kim est appelée à témoigner, elle réclame son ours en peluche couvert du sang de sa mère et conservé comme pièce à conviction. Elle a l'habitude d'y glisser ses petits trésors. C'est alors que Madriani a l'intuition que l'objet convoité par Klein est caché dans la peluche. Bingo ! Devant la cour et les jurés, l'ours éventré révèle, parmi bonbons et menue monnaie, un bouton de manchette qui n'appartient pas au juge Acosta et porte de curieuses initiales...
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