| Résumé |
Inoubliable héros des 400 coups, Jean-Pierre Léaud a fait une entrée spectaculaire dans le cinéma à l’âge de 14 ans. Et, jusqu’à aujourd’hui, on peut dire qu’il ne l’a jamais quitté, le cinéma. Acteur anti-naturel par excellence, Jean-Pierre Léaud avance sur une ligne imprévisible et fantasque qui entremêle la folie douce et la dépression, le chagrin et le rire avec une éternelle allure de jeune homme malgré les années qui progressivement lui ont donné un physique de chef indien à la chevelure de jais. Sa diction et chacun de ses éclats de voix, chacun de ses gestes de mains si caractéristiques (l’index levé, la main dans les cheveux) semble performatif, concourant à créer comme « un film dans le film ». Nouveau corps de cinéma, nouvelle masculinité au cœur des années 60, nouvelle façon d’incarner un personnage… Truffaut, Godard, Rivette, Eustache, Pasolini, Assayas, Kaurismaki… Une filmographie impressionnante qui a fait de lui une légende. Une légende dont on ne parle pas assez mais qui a (on s’en rendra compte dans ce portrait) laissé un héritage bien vivace chez les jeunes comédiens d’aujourd’hui...
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.jpg "Recto LE CINEMA DE JEAN-PIERRE LEAUD (289Ko)")
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