Résumé |
Après avoir vu un film tourné sous la banquise antarctique et bien qu'il se questionne sur des sujets tels que « Pourquoi les fourmis élèvent des pucerons ? » et « Pourquoi les chimpanzés n'apprivoisent-ils pas d'autres animaux ? », Werner Herzog obtient l'autorisation de se rendre dans la base antarctique McMurdo, une base américaine située au sud de l'île de Ross, au bord de la mer du même nom, non pas pour réaliser un enième documentaire sur la vie des manchots mais bien pour filmer la vie dans cette base avec comme fil conducteur les traces de l'expédition d'Ernest Shackleton. Herzog va à la rencontre de personnes qui vivent et travaillent dans la plus grande base du continent Antarticque et nous présente leur idéalisme, leurs recherches et leurs rêves, à travers de très belles images du continent blanc et sans cacher les menaces écologiques qui menacent cette vaste étendue ainsi que sur le devenir de l'humanité. Certaines scènes sont quelque peu surréalistes, comme celle où le plombier d'origine apache David Pacheco Jr. disserte longuement sur ses mains qui présentent des caractéristiques prouvant qu'il est de lignée royale aztèque, ou encore celle de cette cordée s'exerçant à retrouver son chemin avec un seau sur la tête suivant les directives de Kevin Emery, ou encore le nutritionniste Olav Oftedal, qui, en compagnie d'autres scientifiques, est étendu sur la banquise afin d'écouter les cris des phoques, cris qui ressemblent par ailleurs étrangement à la musique des Pink Floyd1. Le plus étonnant du commentaire du film est peut-être le fait que l'un des plus grands drames qui puisse survenir à la base McMurdo est que la machine produisant de la crème glacée soft tombe en panne...
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