| Résumé |
En 60 ans de carrière et 20 longs métrages, Bertrand Blier a laissé pour toujours son empreinte dans l’histoire du cinéma français. Marqué par l’héritage de son père (l’acteur Bernard Blier) et "la soupe d’Audiard" dans laquelle il a baigné depuis l’enfance, également par la tendresse humoristique de Boris Vian, ce réalisateur iconoclaste et provocateur n’a jamais cessé de rebattre les cartes de la moralité, n’épargnant aucun tabou, film après film. Transgressif, le cinéma de Bertrand Blier est d’abord un hommage à ses deux plus grands amours : la littérature et les acteurs. Scénariste et dialoguiste de tous ses films (à l’exception de Si j’étais un espion…), auteur de romans à succès qu’il adaptera lui-même au cinéma, le réalisateur Blier excelle aussi toujours dans le choix de ceux qui vont s’emparer de ses textes. Soit il les révèle et en fait des monstres sacrés comme Depardieu, Dewaere, Miou-Miou. Soit il les utilise à contre-emploi comme Josiane Balasko, Michel Blanc, Carole Bouquet, soit, enfin il leur rend hommage, comme Jeanne Moreau dans les Valseuses ou Michel Serrault dans Buffet froid...
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.jpg "Recto BERTRAND BLIER, L'ICONOCLASTE IMPENITE (102Ko)")
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